Bonne étoile
“Je sais que le vaudou peut être considéré comme de la sorcellerie, notamment dans ma famille, où il est très mal perçu. De mon côté, je le vois aussi comme une tradition reliée à une culture ancestrale. C’est une forme d’héritage qu’on peut respecter”, explique Élie, né en Haïti en 1999.
Tout au long de son histoire, Haïti, jadis Hispaniola, semble marquée d’une destinée aussi noire qu’un drapeau de pirate. Avant le terrible séisme de 2010, l’île aura subi l’occupation de sanguinaires conquistadores espagnols, la domination de flibustiers de tout poil, notamment français. Plus tard, une famille de dictateurs, les Duvalier père et fils séviront. Quand, de nos jours, une centaine de gangs ultra violents mettent la capitale de Port-au-Prince en coupe réglée. Finalement, on se dit qu’Élie a bien fait de quitter l’île à l’âge de sept ans, même si devoir y laisser sa maman fut très difficile.
"FiveForty° est en pleine expansion, c’est une ESN attractive aussi bien
pour un débutant qui a tout à y gagner que pour des spécialistes qui
pourront toujours monter en compétences sur des clients très diversifiés".
Avec enthousiasme, Michel nous dépeint son cadre de travail. On lui
demande alors d’évoquer sa scolarité. "Je suis un repris de justesse", confie
Michel avec un clin d’œil. A son élocution très rapide assortie d’un ton
enjoué, on imagine facilement un enfant turbulent, toujours prêt à faire
les quatre cents coups. Pas du tout. C’est un garçon sage qui se souvient
d’une enfance heureuse dansun cocon familial douillet.
“Je sais que le vaudou peut être considéré comme de la sorcellerie, notamment
dans ma famille, où il est très mal perçu. De mon côté, je le vois aussi
comme une tradition reliée à une culture ancestrale. C’est une forme d’héritage
qu’on peut respecter”, explique Élie, né en Haïti en 1999.
Tout au long de son histoire, Haïti, jadis Hispaniola, semble marquée
d’une destinée aussi noire qu’un drapeau de pirate. Avant le terrible séisme de 2010,
l’île aura subi l’occupation de sanguinaires conquistadores espagnols, la domination
de flibustiers de tout poil, notamment français. Plus tard, une famille de dictateurs,
les Duvalier père et fils séviront. Quand, de nos jours, une centaine de gangs ultra violents
mettent la capitale de Port-au-Prince en coupe réglée. Finalement, on se dit qu’Élie a bien fait
de quitter l’île à l’âge de sept ans, même si devoir y laisser sa maman fut très difficile.
Aujourd’hui, la tristesse s’est envolée, et la maman retrouvée. Élie affiche en
permanence un sourire qui dit son bonheur de vivre. Pourtant, les débuts ne sont
pas simples. Élie a du mal à s’intégrer dans son nouveau pays d’adoption.
“À Sarcelles, je rentre en CE1, mais je vais redoubler mon CE2.” Puis, il y aura le CM2
à Pierrefitte-sur-Seine et la suite du secondaire à Gonesse, où il vit désormais.
Depuis l’enfance, Élie à un rêve : devenir steward. Quand on lui en demande les
raisons, il en cite deux. Dans cet ordre : “L’uniforme et les voyages.” Après le bac,
il cherche plus que jamais à atteindre son objectif. Pour se donner toutes les
chances de devenir membre du personnel navigant professionnel (PNC), il s’oriente
vers un BTS en commerce international. Pour autant, il avait découvert en terminale
une matière très attractive, les ressources humaines. Il va l’approfondir en BTS et s’y
investir aujourd’hui pleinement dans le cadre de son année de césure chez
FiveForty°.
Désormais alternant, Élie intervient sur les problématiques de recrutement.
Et ça lui plaît énormément : “J’aime le lien avec les autres, le principe de la gestion
prévisionnelle des emplois et des compétences me correspond parfaitement.”
Élie aime découvrir de nouvelles choses. La GPEC a été l’une d’elles. “Trouver
l’adéquation entre les attentes d’une personne, ses compétences et le poste qui va
lui convenir est un engagement ultra motivant”, note le jeune alternant. Il ajoute :
“Chez FiveForty°, j’apprécie l’esprit de famille qui y règne, la bonne humeur dans le
travail et l’entraide que l’on ressent tout le temps.” Quant à sa dernière trouvaille,
elle a eu lieu dans la bibliothèque d’un ami : Les dieux voyagent toujours incognito,
un roman de Laurent Gounelle dont le héros est consultant en recrutement.
Une découverte qui n’en finit pas de l’enchanter : “C’est l’histoire d’un homme sur
le point de se suicider qui, de découverte en découverte, trouve le sens de sa propre
vie”, s’enthousiasme Élie avec son éternel sourire.°
Plus court, plus vite
Aujourd’hui, la tristesse s’est envolée, et la maman retrouvée. Élie affiche en permanence un sourire qui dit son bonheur de vivre. Pourtant, les débuts ne sont pas simples. Élie a du mal à s’intégrer dans son nouveau pays d’adoption. “À Sarcelles, je rentre en CE1, mais je vais redoubler mon CE2.” Puis, il y aura le CM2 à Pierrefitte-sur-Seine et la suite du secondaire à Gonesse, où il vit désormais. Depuis l’enfance, Élie à un rêve : devenir steward. Quand on lui en demande les raisons, il en cite deux. Dans cet ordre : “L’uniforme et les voyages.” Après le bac, il cherche plus que jamais à atteindre son objectif. Pour se donner toutes les chances de devenir membre du personnel navigant professionnel (PNC), il s’oriente vers un BTS en commerce international. Pour autant, il avait découvert en terminale une matière très attractive, les ressources humaines. Il va l’approfondir en BTS et s’y investir aujourd’hui pleinement dans le cadre de son année de césure chez FiveForty°.
A tel point d’ailleurs qu’il ne le quittera qu’à l’âge de trente-trois ans. Son père lui explique
que pour être tranquille dans la vie, il faut être sérieux. Il l’est. Mais à l’orée de la seconde,
la motivation décline. Un conseiller le remotive en lui parlant d’un BEP de comptabilité.
Obtenu brillamment, il rattrape sa route vers un bac G2 où la compta est reine.
Les résultats sont bons. On conseille à Michel de s’orienter vers de longues études.
Mais lui préfère un parcours plus court pour entrer plus vite dans la vie active.
Sa décision est prise, ce sera un BTS. Il enchaîne ensuite sur une maîtrise de gestion.
Comptable en uniforme
Et puis il a aussi des contraintes, notamment celles du service militaire "Pendant dix mois, à Montauban puis Vincennes" reprend Michel. Là, il endosse l’uniforme du comptable pour
s’occuper de la solde du contingent. "J’étais chanceux avec ce poste tranquille après des classes plus rugueuses", précise-t-il. Juste après l’armée, la chance l’attend encore dans une agence d’intérim. On lui propose de remplacer au poste de comptable une collaboratrice qui s’est cassée la jambe. "En fait, le PMU me met le pied à l’étrier", s’amuse Michel. Il y restera trois ans. Puis d’autres horizons s’ouvrent à lui. Notamment publicitaires chez Publicis Conseil.
Des sociétés de services l’accueillent. Jusqu’à Kaba. Ce spécialiste des portes coulissantes lui ouvre les siennes. "Souhaitant renouveler leur système d’information, ils avaient besoin de mon expérience pour être accompagnés dans ce changement". Les solutions du marché ne plaisent pas à Michel. C’est alors que des consultants de Navision viennent le voir. Leur offre plait au Directeur comptable de Michel et l’implémentation est mise place avec succès. Michel ayant découvert le métier de consultant est tenté par l’activité. Intéressé par la compétence comptable de Michel, Navision lui propose de le former au consulting.
Puis Michel entre chez Colombus, intégrateur AX. Les projets s’enchaînent, spécialement
chez Saint-Gobain Glass. Ensuite, il entre chez Avanade et quelques années plus tard
il intègre l’ESN Viseo.
Désormais alternant, Élie intervient sur les problématiques de recrutement. Et ça lui plaît énormément : “J’aime le lien avec les autres, le principe de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences me correspond parfaitement.” Élie aime découvrir de nouvelles choses. La GPEC a été l’une d’elles. “Trouver l’adéquation entre les attentes d’une personne, ses compétences et le poste qui va lui convenir est un engagement ultra motivant”, note le jeune alternant. Il ajoute : “Chez FiveForty°, j’apprécie l’esprit de famille qui y règne, la bonne humeur dans le travail et l’entraide que l’on ressent tout le temps.” Quant à sa dernière trouvaille, elle a eu lieu dans la bibliothèque d’un ami : Les dieux voyagent toujours incognito, un roman de Laurent Gounelle dont le héros est consultant en recrutement. Une découverte qui n’en finit pas de l’enchanter : “C’est l’histoire d’un homme sur le point de se suicider qui, de découverte en découverte, trouve le sens de sa propre vie”, s’enthousiasme Élie avec son éternel sourire.°
Premiers contacts
Deux ans après, Flexmind le contacte avec un argument décisif : "Ici tu n’auras pas une kyrielle de projets mais un seul, important et captivant". C’est ainsi que Michel démarre en 2012 sur le projet Geodis et fait la connaissance de nombre de ses collègues d’aujourd’hui. En 2017, il quitte le salariat pour le statut d’indépendant et opère pour le groupe Saur. "Pendant ce temps, Geodis s’était séparé de Flexmind pour rejoindre FiveForty°. Jonathan m’appelle pour me proposer de reprendre en sous-traitant sur Geodis en conservant mon nouveau statut", résume le consultant finance Dynamics.
"De toute façon, quand Jonathan a voulu monter sa structure, je n’ai pas hésité une seule seconde". Celui que la chance n’a jamais lâché précise : "Ici, on ne sent pas le poids de la structure, l’aspect famille est palpable. Ce lien social ajouté à la diversité des clients, c’est ce qui donne envie de bosser avec eux".°
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