Si le stress au travail est une réalité qui nuit à la santé et aux relations des collaborateurs,
correctement géré, il peut se transformer en atout et avoir un impact positif sur la productivité
et les performances professionnelles.
Alors, comment transformer cette pression handicapante en une force dans le travail ?
Aujourd’hui, le stress qualifie l'état psychologique et physique
qui se produit lorsque les ressources de l'individu ne sont pas suffisantes pour faire face aux exigences et aux pressions de la situation. Si le stress professionnel a longtemps été ignoré, il est désormais un sujet primordial pour les entreprises qui cherchent
à mettre leurs collaborateurs dans les meilleures conditions
de travail. Ce qui, au passage, favorise de meilleures performances.
La gestion du stress et la capacité de bien le gérer sont désormais
de véritables atouts différenciants au travail. Pourtant, 37 % des
actifs déclarent avoir leur sommeil perturbé par le stress.
Or, seulement 15% abordent le sujet du stress avec leurs managers.
Ce tabou n’est pas dans l’intérêt des entreprises puisque la productivité augmente de 31 % avec des salariés épanouis.
Alors, comment faire pour convertir son stress professionnel en
une énergie positive et créatrice ?
Lors de situations qui nous font nous sentir menacés ou bouleversés, le corps crée une réponse au stress. Cela peut causer une variété de symptômes, faire changer un comportement et amener à vivre des émotions plus intenses. Or, ces réactions qui peuvent parfois être utiles, comme lors d’une réaction à un danger qui place le corps dans un état d’alerte, sont généralement nuisibles dans le cadre du travail. Plusieurs études établissent un lien entre le stress chronique et un risque plus élevé d’avoir une maladie cardiaque, un accident vasculaire cérébral, une dépression, une prise de poids, une perte
de mémoire, et même un décès prématuré. Afin d’éviter les conséquences les plus dramatiques du stress, certains signes
peuvent alerter les individus : des troubles du sommeil, un épuisement psychique, une forte irritabilité, des émotions décuplées, un enchaînement de “petites” maladies ou encore des douleurs physiques. Après deux ans de crise sanitaire, le baromètre du cabinet Empreinte Humaine révèle que 2,5 millions de salariés en France seraient en état de burn-out sévère.
Toutefois, la recherche a démontré que le stress peut parfois être positif. Il peut rendre plus alerte et aider à mieux performer dans certaines situations. Cependant, il n'est bénéfique que s'il est de courte durée. Un stress excessif ou prolongé peut entraîner des maladies cardiaques et des problèmes de santé mentale tels que l'anxiété et la dépression.
Plusieurs techniques permettent de mentaliser son stress et d’en faire quelque chose de contrôlable, que l’on maîtrise. Il faut identifier les causes de stress. Le psychiatre Patrick Légeron recommande de donner une note à chacune de ces sources d’angoisse, de 0 à 10, pour
en déterminer les dominantes.
Travailler son stress,
c'est d'abord prendre soin de soi
Les bases de la gestion du stress reposent d’abord sur notre état physique et psychologique. Quatre principaux piliers doivent être pris en compte afin d’améliorer durablement notre sensibilité au stress :
• L’alimentation joue un rôle fondamental. Les nutriments contenus dans certains aliments aident à diminuer l’anxiété.
Il faut privilégier les aliments riches en vitamine B, en magnésium, en Omega-3 ou encore en vitamine C.
• Le sport permet de diminuer les hormones du stress. Il stimule
en même temps la production d’endorphine. Là encore, des sentiments de bien-être et de relaxation apparaissent lors de la pratique sportive. Même au travail, être debout est excellent pour l'ensemble du corps. Cette posture permet de relâcher les tensions accumulées en position assise. Et d’un point de vue psychologique, elle invite à la proactivité.
• Le repos permet de prolonger la productivité et l’attention. Idéalement, il faut prendre entre 5 et 10 minutes de pause à peu près toutes les heures et 30 min toutes les 2 à 4 heures. Cette fréquence permet de garder un niveau d’énergie constant tout
au long de la journée et éviter que le stress ne s’accumule.
• La méditation permet de mieux identifier et de mieux comprendre ses problèmes. Ceux qui la pratiquent régulièrement montrent une meilleure résilience face à l’anxiété et parviennent à
garder de la distance lorsqu’un élément stressant apparaît.
Le stress est inévitable : “Nous vivons dans un monde d'inquiétude, de changement et d'incertitude permanents. Vous devez vous y habituer”, déclare Justin Menkes, auteur et expert en coaching. Shawn Achor, expert en psychologie positive et fondateur de Good Think Inc., ajoute : “Le stress est une partie inévitable du travail et de la vie, mais l'effet du stress sur nous est loin d'être inévitable.”
Plusieurs techniques permettent de mentaliser le stress et d’en faire une énergie positive :
Technique 1 - savoir ce qui dépend de soi
L'une des choses les plus positives que l’on peut faire face à l'inquiétude ou à l'anxiété est de se rappeler ce sur quoi on peut agir et ce sur quoi on n’a aucune influence. Une majorité de personnes passent du temps à se sentir mal au sujet de choses qu'ils ne peuvent tout simplement pas changer. Dans son livre The Happiness Advantage, Shawn Achor décrit un exercice qu'il intitule “l’expérience de l'île”. Il suggère d'écrire une liste de toutes les sources de stress et de les répartir dans deux cercles, des « îlots ». Un îlot contient les choses que l’on peut contrôler. L'autre, celles sur lesquelles on n’a aucun pouvoir. Ce second îlot est à ignorer. On se concentre alors sur une seule action concrète à entreprendre dans la première. Cela commencera à résoudre le stress et conduira vers l’objectif.
Technique 2 - se concentrer sur ce qui compte le plus
Dans des situations d’anxiété intense, il arrive de se sentir dépassé, et il faut parfois savoir choisir quelle sera la prochaine étape à réaliser qui sera la plus efficace. Afin d'éviter cette situation, il est intéressant d'opter pour la méthode “des tiroirs”. Il s'agit d'effectuer les tâches les unes après les autres, en commençant par la plus importante. Cela passe par une déconnexion : il est donc impératif de fermer sa boite e-mail et de s'éloigner de son smartphone !
Technique 3 - l’entraînement face au stress
Selon Menkes, la meilleure façon d'apprendre à gérer le stress passe par la pratique : “Si le corps n'est pas habitué au stress et que vous en faites l'expérience, vous paniquez et cela devient un cercle vicieux qui doit être brisé.” Menkes le voit souvent chez les plus jeunes : “Ils ont une réactivité plus intense que les personnes plus âgées. Ce n'est pas seulement une question d’hormones, c'est aussi une question d'expérience. N’attendez pas une situation désastreuse pour essayer ces techniques”, recommande Justin Menkes. En s’entrainant, on aborde les épreuves positivement, en connaissant sa capacité à surmonter la pression.
Technique 4 - le partage
Certaines entreprises confient la responsabilité à certains employés volontaires d'identifier les signaux parfois “faibles” du stress chez les autres. Cela permet de favoriser l'échange et l'écoute entre salariés, mais aussi de détecter un éventuel mal-être. La réduction du stress permet d'accroître l'engagement des employés, et donc leur fidélité vis-à-vis de l'entreprise. Ils peuvent même devenir des ambassadeurs en externe et attirer ainsi de nouveaux talents.
Technique 5 - célébrer ses réussites
Le besoin d’accomplissement, exprimé notamment dans la pyramide de Maslow, fait partie des attentes de chaque individu. Noter régulièrement ses succès permet d'avoir un sentiment de réussite qui redonne de la motivation. Le stress disparaît peu à peu, laissant place à de la fierté.
Si le stress peut s'avérer être positif, il est toujours préférable de travailler dans un environnement dans lequel on se sent bien. En 2021 et 2022, l’ESN FiveForty° a été certifiée Best Place to Work et se classe dans le top 5 des entreprises de moins de 50 salariés. Ce label témoigne que dans ces sociétés, les collaborateurs évoluent dans une culture de l’engagement, témoignant d’une confiance réciproque et d’une fierté d’appartenance. D’ailleurs, chez FiveForty°, 100 % des salariés s’approprient cette assertion : “Dans l’ensemble, je peux dire qu’il s’agit d’une entreprise où il fait vraiment bon travailler.”
Pour conclure, choisir un travail en adéquation avec ses valeurs et ses attentes est toujours la meilleure solution. Cependant, il n'existe pas de travail sans pression. Savoir faire de ce stress handicapant une force créatrice est un atout puissant, à condition de bien l'identifier pour le comprendre et donc mieux le gérer. Il devient alors possible de transformer la négativité du stress comme celui de ses collaborateurs en une énergie positive pour toute l’entreprise.
Sources :
10 Simple Ways to Cope with Stress | Sutter Health
Turning Stress into an Asset | Harvard Business Review
Les chiffres et statistiques du stress à l’étranger | Stress.eu
Ad Libitum weekend Recovery Sleep Fails to Prevent Metabolic Dysregulation during a Repeating Pattern of Insufficient Sleep and Weekend Recovery Sleep | Current Biology
Comment mieux gérer votre stress au travail et éviter le burn-out ? | Everlaab
Santé : 2,5 millions de salariés en état de burn-out après deux ans de crise sanitaire | Franceinfo
Rapport au travail et état psychologique des salariés français post-crise : quelles attentes, quelles solutions ? | Empreinte Humaine
Plus court, plus vite
Si le stress au travail est une réalité qui nuit à la santé et aux relations des collaborateurs, correctement géré, il peut se transformer en atout et avoir un impact positif sur la productivité et les performances professionnelles. Alors, comment transformer cette pression handicapante en une force dans le travail ?
Aujourd’hui, le stress qualifie l'état psychologique et physique qui se produit lorsque les ressources de l'individu ne sont pas suffisantes pour faire face aux exigences et aux pressions de la situation. Si le stress professionnel a longtemps été ignoré, il est désormais un sujet primordial pour les entreprises qui cherchent à mettre leurs collaborateurs dans les meilleures conditions de travail. Ce qui, au passage, favorise de meilleures performances. La gestion du stress et la capacité de bien le gérer sont désormais de véritables atouts différenciants au travail. Pourtant, 37 % des actifs déclarent avoir leur sommeil perturbé par le stress. Or, seulement 15% abordent le sujet du stress avec leurs managers. Ce tabou n’est pas dans l’intérêt des entreprises puisque la productivité augmente de 31 % avec des salariés épanouis. Alors, comment faire pour convertir son stress professionnel en une énergie positive et créatrice ?
Lors de situations qui nous font nous sentir menacés ou bouleversés, le corps crée une réponse au stress. Cela peut causer une variété de symptômes, faire changer un comportement et amener à vivre des émotions plus intenses. Or, ces réactions qui peuvent parfois être utiles, comme lors d’une réaction à un danger qui place le corps dans un état d’alerte, sont généralement nuisibles dans le cadre du travail. Plusieurs études établissent un lien entre le stress chronique et un risque plus élevé d’avoir une maladie cardiaque, un accident vasculaire cérébral, une dépression, une prise de poids, une perte de mémoire, et même un décès prématuré. Afin d’éviter les conséquences les plus dramatiques du stress, certains signes peuvent alerter les individus : des troubles du sommeil, un épuisement psychique, une forte irritabilité, des émotions décuplées, un enchaînement de “petites” maladies ou encore des douleurs physiques. Après deux ans de crise sanitaire, le baromètre du cabinet Empreinte Humaine révèle que 2,5 millions de salariés en France seraient en état de burn-out sévère.
Toutefois, la recherche a démontré que le stress peut parfois être positif. Il peut rendre plus alerte et aider à mieux performer dans certaines situations. Cependant, il n'est bénéfique que s'il est de courte durée. Un stress excessif ou prolongé peut entraîner des maladies cardiaques et des problèmes de santé mentale tels que l'anxiété et la dépression.
Plusieurs techniques permettent de mentaliser son stress et d’en faire quelque chose de contrôlable, que l’on maîtrise. Il faut identifier les causes de stress. Le psychiatre Patrick Légeron recommande de donner une note à chacune de ces sources d’angoisse, de 0 à 10, pour en déterminer les dominantes.
Travailler sur son stress,
c’est d’abord prendre soin de soi
Les bases de la gestion du stress reposent d’abord sur notre état physique et psychologique. Quatre principaux piliers doivent être pris en compte afin d’améliorer durablement notre sensibilité au stress :
• L’alimentation joue un rôle fondamental. Les nutriments contenus dans certains aliments aident à diminuer l’anxiété. Il faut privilégier les aliments riches en vitamine B, en magnésium, en Omega-3 ou encore en vitamine C.
• Le sport permet de diminuer les hormones du stress. Il stimule en même temps la production d’endorphine. Là encore, des sentiments de bien-être et de relaxation apparaissent lors de la pratique sportive. Même au travail, être debout est excellent pour l'ensemble du corps. Cette posture permet de relâcher les tensions accumulées en position assise. Et d’un point de vue psychologique, elle invite à la proactivité.
• Le repos permet de prolonger la productivité et l’attention. Idéalement, il faut prendre entre 5 et 10 minutes de pause à peu près toutes les heures et 30 min toutes les 2 à 4 heures. Cette fréquence permet de garder un niveau d’énergie constant tout au long de la journée et éviter que le stress ne s’accumule.
• La méditation permet de mieux identifier et de mieux comprendre ses problèmes. Ceux qui la pratiquent régulièrement montrent une meilleure résilience face à l’anxiété et parviennent à garder de la distance lorsqu’un élément stressant apparaît.
Le stress est inévitable : “Nous vivons dans un monde d'inquiétude, de changement et d'incertitude permanents. Vous devez vous y habituer”, déclare Justin Menkes, auteur et expert en coaching. Shawn Achor, expert en psychologie positive et fondateur de Good Think Inc., ajoute : “Le stress est une partie inévitable du travail et de la vie, mais l'effet du stress sur nous est loin d'être inévitable.”
Plusieurs techniques permettent de mentaliser le stress et d’en faire une énergie positive :
Technique 1 - savoir ce qui dépend de soi
L'une des choses les plus positives que l’on peut faire face à l'inquiétude ou à l'anxiété est de se rappeler ce sur quoi on peut agir et ce sur quoi on n’a aucune influence. Une majorité de personnes passent du temps à se sentir mal au sujet de choses qu'ils ne peuvent tout simplement pas changer. Dans son livre The Happiness Advantage, Shawn Achor décrit un exercice qu'il intitule “l’expérience de l'île”. Il suggère d'écrire une liste de toutes les sources de stress et de les répartir dans deux cercles, des « îlots ». Un îlot contient les choses que l’on peut contrôler. L'autre, celles sur lesquelles on n’a aucun pouvoir. Ce second îlot est à ignorer. On se concentre alors sur une seule action concrète à entreprendre dans la première. Cela commencera à résoudre le stress et conduira vers l’objectif.
Technique 2 - se concentrer sur ce qui compte le plus
Dans des situations d’anxiété intense, il arrive de se sentir dépassé, et il faut parfois savoir choisir quelle sera la prochaine étape à réaliser qui sera la plus efficace. Afin d'éviter cette situation, il est intéressant d'opter pour la méthode “des tiroirs”. Il s'agit d'effectuer les tâches les unes après les autres, en commençant par la plus importante. Cela passe par une déconnexion : il est donc impératif de fermer sa boite e-mail et de s'éloigner de son smartphone !
Technique 3 - l’entraînement face au stress
Selon Menkes, la meilleure façon d'apprendre à gérer le stress passe par la pratique : “Si le corps n'est pas habitué au stress et que vous en faites l'expérience, vous paniquez et cela devient un cercle vicieux qui doit être brisé.” Menkes le voit souvent chez les plus jeunes : “Ils ont une réactivité plus intense que les personnes plus âgées. Ce n'est pas seulement une question d’hormones, c'est aussi une question d'expérience. N’attendez pas une situation désastreuse pour essayer ces techniques”, recommande Justin Menkes. En s’entrainant, on aborde les épreuves positivement, en connaissant sa capacité à surmonter la pression.
Technique 4 - le partage
Certaines entreprises confient la responsabilité à certains employés volontaires d'identifier les signaux parfois “faibles” du stress chez les autres. Cela permet de favoriser l'échange et l'écoute entre salariés, mais aussi de détecter un éventuel mal-être. La réduction du stress permet d'accroître l'engagement des employés, et donc leur fidélité vis-à-vis de l'entreprise. Ils peuvent même devenir des ambassadeurs en externe et attirer ainsi de nouveaux talents.
Technique 5 - célébrer ses réussites
Le besoin d’accomplissement, exprimé notamment dans la pyramide de Maslow, fait partie des attentes de chaque individu. Noter régulièrement ses succès permet d'avoir un sentiment de réussite qui redonne de la motivation. Le stress disparaît peu à peu, laissant place à de la fierté.
Si le stress peut s'avérer être positif, il est toujours préférable de travailler dans un environne-ment dans lequel on se sent bien. En 2021 et 2022, l’ESN FiveForty° a été certifiée Best Place to Work et se classe dans le top 5 des entreprises de moins de 50 salariés. Ce label témoigne que dans ces sociétés, les collaborateurs évoluent dans une culture de l’engagement, témoignant d’une confiance réciproque et d’une fierté d’appartenance. D’ailleurs, chez FiveForty°, 100 % des salariés s’approprient cette assertion : “Dans l’ensemble, je peux dire qu’il s’agit d’une en-treprise où il fait vraiment bon travailler.”
Pour conclure, choisir un travail en adéquation avec ses valeurs et ses attentes est toujours la meilleure solution. Cependant, il n'existe pas de travail sans pression. Savoir faire de ce stress handicapant une force créatrice est un atout puissant, à condition de bien l'identifier pour le comprendre et donc mieux le gérer. Il devient alors possible de transformer la négativité du stress comme celui de ses collaborateurs en une énergie positive pour toute l’entreprise.
A tel point d’ailleurs qu’il ne le quittera qu’à l’âge de trente-trois ans. Son père lui explique
que pour être tranquille dans la vie, il faut être sérieux. Il l’est. Mais à l’orée de la seconde,
la motivation décline. Un conseiller le remotive en lui parlant d’un BEP de comptabilité.
Obtenu brillamment, il rattrape sa route vers un bac G2 où la compta est reine.
Les résultats sont bons. On conseille à Michel de s’orienter vers de longues études.
Mais lui préfère un parcours plus court pour entrer plus vite dans la vie active.
Sa décision est prise, ce sera un BTS. Il enchaîne ensuite sur une maîtrise de gestion.
Comptable en uniforme
Et puis il a aussi des contraintes, notamment celles du service militaire "Pendant dix mois, à Montauban puis Vincennes" reprend Michel. Là, il endosse l’uniforme du comptable pour
s’occuper de la solde du contingent. "J’étais chanceux avec ce poste tranquille après des classes plus rugueuses", précise-t-il. Juste après l’armée, la chance l’attend encore dans une agence d’intérim. On lui propose de remplacer au poste de comptable une collaboratrice qui s’est cassée la jambe. "En fait, le PMU me met le pied à l’étrier", s’amuse Michel. Il y restera trois ans. Puis d’autres horizons s’ouvrent à lui. Notamment publicitaires chez Publicis Conseil.
Des sociétés de services l’accueillent. Jusqu’à Kaba. Ce spécialiste des portes coulissantes lui ouvre les siennes. "Souhaitant renouveler leur système d’information, ils avaient besoin de mon expérience pour être accompagnés dans ce changement". Les solutions du marché ne plaisent pas à Michel. C’est alors que des consultants de Navision viennent le voir. Leur offre plait au Directeur comptable de Michel et l’implémentation est mise place avec succès. Michel ayant découvert le métier de consultant est tenté par l’activité. Intéressé par la compétence comptable de Michel, Navision lui propose de le former au consulting.
Puis Michel entre chez Colombus, intégrateur AX. Les projets s’enchaînent, spécialement
chez Saint-Gobain Glass. Ensuite, il entre chez Avanade et quelques années plus tard
il intègre l’ESN Viseo.
Premiers contacts
Deux ans après, Flexmind le contacte avec un argument décisif : "Ici tu n’auras pas une kyrielle de projets mais un seul, important et captivant". C’est ainsi que Michel démarre en 2012 sur le projet Geodis et fait la connaissance de nombre de ses collègues d’aujourd’hui. En 2017, il quitte le salariat pour le statut d’indépendant et opère pour le groupe Saur. "Pendant ce temps, Geodis s’était séparé de Flexmind pour rejoindre FiveForty°. Jonathan m’appelle pour me proposer de reprendre en sous-traitant sur Geodis en conservant mon nouveau statut", résume le consultant finance Dynamics.
"De toute façon, quand Jonathan a voulu monter sa structure, je n’ai pas hésité une seule seconde". Celui que la chance n’a jamais lâché précise : "Ici, on ne sent pas le poids de la structure, l’aspect famille est palpable. Ce lien social ajouté à la diversité des clients, c’est ce qui donne envie de bosser avec eux".°
Sources :
10 Simple Ways to Cope with Stress | Sutter Health
Turning Stress into an Asset | Harvard Business Review
Les chiffres et statistiques du stress à l’étranger | Stress.eu
Ad Libitum weekend Recovery Sleep Fails to Prevent Metabolic Dysregulation during a Repeating Pattern of Insufficient Sleep and Weekend Recovery Sleep | Current Biology
Comment mieux gérer votre stress au travail et éviter le burn-out ? | Everlaab
Santé : 2,5 millions de salariés en état de burn-out après deux ans de crise sanitaire | Franceinfo
Rapport au travail et état psychologique des salariés français post-crise : quelles attentes, quelles solutions ? | Empreinte Humaine
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